Au gré du chemin en AmSud

[Pierre]

Bonjour à toutes et à tous,
Nous avons un peu abandonné l'Europe pour revenir en Amérique du Sud pour deux à trois mois.
Après 24 heures de voyage bien confortable et une halte à Lima un peu de repos sera quand même le bienvenu à Tacna.
Nous espérons récupérer la casa rodante en fin de soirée et vous enverrons quelques nouvelles et des photos au hazard des connexions Wifi.
Bien à vous
Pierre et Corinne

[Manard]

Bonsoir Pierre & Corinne

Super si le voyage s'est bien passé . Profitez bien des paysages et des pays que vous traverserez et à très bientôt sur votre blog.

Bonne soirée ou bonne fin d'après-midi

Bernard

[gaetan]

On vous suivra sur votre blog

[euro6]

Bonsoir,

on ne manquera pas de suivre votre nouveau chemin au départ de Lima !
C'est justement là où notre fiston a terminé le sien il y a trois semaines.

A bientôt !

[ZigZag.Cruiser]

Parfait
j'espère que tu as résolu ton problème de carto garmin <=>mac intox

bon voyage
Fred

[Carapate]

Super ,je vais suivre aussi.
Bonne Balade.

[Pierre]

Bonjour,
Juste un petit mot de Tacna.
Après s'être morfondu de longs mois dans un parking du sud du Pérou, notre valeureux landrover a n' a même pas éternué avant de démarrer pour de bon. La batterie moteur avait été débranchée il y a 8 mois a très bien tenu la charge. Les deux batteries jaunes de la cellule n'ayant pas reçu le soleil il a fallu les recharger en faisant tourner le moteur un peu ce matin et lancer le chauffage pour avoir de l'eau chaude. Mais à part cela RAS en mécanique.

Nous piaffons d'impatience pour avoir le papier officiel nous permettant de repartir hors de la région de Tacna, mais dès lundi nous devrions être totalement libres de nos mouvements, et grâce à la carte GPS téléchargée à la dernière minute nous ne devrions pas nous perdre.
A bientôt
Pierre

[gremlins']

Bonnes pistes et beaucoup de bonheur à vous 2 !!!!!

[Jaclim]

On vous suivra sur votre blog

Super, je vais suivre aussi.

Faites gaffe, vous êtes suivis !

[Pierre]

Chers amis, des problèmes de connexion internet m'empêchent de vous poster qqs photos, mais vont se résoudre un jour, mais voici quelques nouvelles

Tacna, ville de 340 000 habitants, au point le plus au Sud du Pérou.
Le land vient d’y passer 10 mois tout seul dans un garage en plein centre ville gardé jour et nuit. Poussière fine déposée à l’extérieur mais rien n’est rentré dans le véhicule. Aucun signe de moisissure, mais le brouillard humide des deux jours suivant notre arrivée nous a donné l’impression d’arriver en plein hiver. Lavage minutieux pour 6 euros.
Et puis ce matin soleil radieux, changement de parebrise en 45 minutes et pour 200 pesos (environ 65 €) fourniture, découpe, main d’œuvre et pourboire compris.
Nous y voyons beaucoup mieux car ors du premier voyage la vitre avait été criblée de petits éclats par un fort vent de sable.
Les papiers nous permettant de sortir de la province de Tacna be seront prets que lundi et nous nous consolons aec nos amis autour d’un plat de Ceviche, marinade de poisson cru et d’oignons et de fines herbes dans du citron vert.


Lundi 22 Septembre
La route est goudronnée jusqu’à TORATA, sêche désertique coté sud et vallonnée. Elle monte rapidement à 3700 m puis redescend sur la ville qui est située dans une dépression où l’eau est abondante en cette saison. Plantations d’eucalyptus récentes et un peu d’élevage, les gens ne sont pas nombreux et nous croisons une dizaine de véhicules sur 50 km. Les cultures en terrasses sont la preuve du travail méthodique que les hommes ont pratiqué de tous temps et qu’il paraît difficile de remplacer dans ces montagnes. La route en construction plus au nord n’a pas encore de bitume et ce n’est qu’à la nuit tombée que nous arrivons à CURIBAYA, petit village du fin fond des Andes, desservi par une route de ripio avec beaucoup de tôle. Poussière garantie, mais la grand rue du village est cimentée et nous passons une nuit au grand calme devant les bâtiments municipaux. Le soir nous achetons 6 œufs frais délicieux à une vieille dame dont le visage n’a rien à envier à Michel Simon, mais dont la gentillesse, l’éclat des yeux et la simplicité de vie me tient tellement à cœur. Aussi je n’ose pas lui demander si je peux la prendre en photo.

Dimanche 23 Septembre
Nous rejoignons LOCOMBA, petite bourgade située à 1700 m d’altitude pour y assister à la procession du «Senior de Locumba », christ qui ne quitte son sanctuaire qu’une fois par an pour faire le tour de la ville sur les épaules d’une douzaine de valeureux gaillards. Mais que de monde! Dans un mélange typiquement sud américain de bonne humeur communicative, de fête foraine, de fanfares et de prières, sous un beau soleil printanier, les gens sont venus des alentours pour fêter leur Saint. Vers 10 heures du matin les fidèles achètent bimbeloteries et images pieuses puis attendent sagement leur tour pour les faire bénir. La messe est dite en plein air, suivie à midi par la procession dans les rues en pente de la ville.
J’ai repéré avant Corinne mais elle prétend l’avoir repéré avant moi un restaurant à l’angle de la place, au coin de l’église, dont l’étage serait un merveilleux point d’observation en hauteur et à l’abri du soleil. Il suffit de demander pour que la patronne nous installe avec une pointe d’amusement une table sur cette terrasse qui sert habituellement de débarras. C’est bien la première fois que nous dégustons notre repas en pleine procession et avec la manifestation de foi qui se déroule devant l’église et dans la rue.



Lundi 24 Septembre
Jour J pour récupérer les papiers du véhicule qui en fin de compte étaient bien signés par le chef en date du 21. Nos amis veulent encore nous montrer comment préparer le « Ceviche » plat de poisson cru cuit dans le jus de citron vert. Courses au marché couvert et repas de midi vers 14 heures, avec au menu ledit plat délicieux, mais aussi une montagne de poulet rôti et de frites !

Nous voilà enfin libres de reprendre la route vers MOQUEGUA que nous atteignons à la nuit qui tombe à 18 heures, mais comme les faubourgs ne semblent pas très accueillants, nous commençons la montée vers les plateaux jusqu’à TORATA en direction de PUNO.
Petit village tranquille, nuit devant l’église près d’une épicerie dont le patron vient discuter un peu avec nous. La visite discrète de notre véhicule est perçue comme une marque de confiance et est souvent agrémentée d’un « Combien ça coûte ? » qui ne m’a jamais paru indiscret ou envieux. Nos mondes sont différents, ils le savent et ne semblent pas s’en émouvoir outre mesure. Je m’en tire généralement par une réponse du genre : « Deux fois le prix du véhicule seul », et comme ils connaissent les prix des véhicules japonais presque équivalents ils semblent faire le calcul sans autre soucis.

La route est parfaite jusqu’à PUNO mais en chemin nous connaissons les premiers maux de tête. Arrêt à midi vers 4500 m d’altitude près d’une cascade d’eau chaude. Le plat de poisson cru est préparé à l’intérieur puis le reste est cuit dehors pour éviter les odeurs de friture. Le ciel se couvre et s’assombrit et quelques minutes plus tard un orage de grêle nous fait décamper pour retrouver le soleil un peu plus bas. Arrivée à Puno vers 16h30, directement dans un parking pas beau du tout mais très bien placé près du port au 516 avenue Titicaca. Le linge à laver est donné au chauffeur du tricycle. Notre rendez vous est fixé pour demain quand nous irons passer la journée et une nuit sur une ile flottante.

25/26 Septembre
Les Iles flottantes du lac Titicaca.
Un taxi vient nous chercher à 10 heures pour un trajet en barque d’une demi heure. Nous voilà sur l’ile Q’HANTATI qui appartient à une famille de 20 personnes qui offrent le gite pour la nuit et dont nous avons repéré l’adresse dans le guide Lonely Planet. Cette visite nous permet de vivre un contact excellent avec des gens charmants qui, même s’ils vivent du tourisme, nous donnent un apercu de leur vraie vie. L’ile, sa construction, les ancètres, les enfants qui vont à l’école à partir de 3 ans, la coupe des roseaux les fameux TOTORAS, lea pêche sont autant de petits moments conviviaux qui atteignent leur apogée le soir au repas quand un couple Greco-brésilien arrive vers 8 heures pour diner. S’ensuit alors une soirée “entre amis” avec les enfants endormis dans les bras de leurs parents, et surtout nous admirons cette aptitude à développer en à peine 5 ou 6 ans un tourisme écologique très bien vécu par cette communauté. Le lendemain nous allons récupérer les quelques poisons pris dans les filets et revenons à Puno par une belle ballade au milieu des roseaux qui sont pour certains mieux connus depuis l’expédition du Kontiki.


Dimanche 30 septembre
La route de Puno à Cusco est asphaltée tout au long d'une belle vallée verdoyante c'est le printemps
Visites en cours, tant pis our le site et internet…

[Pierre]

Chers amis, des problèmes de connexion internet m'empêchent de vous poster qqs photos, mais vont se résoudre un jour, mais voici quelques nouvelles

Tacna, ville de 340 000 habitants, au point le plus au Sud du Pérou.
Le land vient d’y passer 10 mois tout seul dans un garage en plein centre ville gardé jour et nuit. Poussière fine déposée à l’extérieur mais rien n’est rentré dans le véhicule. Aucun signe de moisissure, mais le brouillard humide des deux jours suivant notre arrivée nous a donné l’impression d’arriver en plein hiver. Lavage minutieux pour 6 euros.
Et puis ce matin soleil radieux, changement de parebrise en 45 minutes et pour 200 pesos (environ 65 €) fourniture, découpe, main d’œuvre et pourboire compris.
Nous y voyons beaucoup mieux car ors du premier voyage la vitre avait été criblée de petits éclats par un fort vent de sable.
Les papiers nous permettant de sortir de la province de Tacna be seront prets que lundi et nous nous consolons aec nos amis autour d’un plat de Ceviche, marinade de poisson cru et d’oignons et de fines herbes dans du citron vert.


Lundi 22 Septembre
La route est goudronnée jusqu’à TORATA, sêche désertique coté sud et vallonnée. Elle monte rapidement à 3700 m puis redescend sur la ville qui est située dans une dépression où l’eau est abondante en cette saison. Plantations d’eucalyptus récentes et un peu d’élevage, les gens ne sont pas nombreux et nous croisons une dizaine de véhicules sur 50 km. Les cultures en terrasses sont la preuve du travail méthodique que les hommes ont pratiqué de tous temps et qu’il paraît difficile de remplacer dans ces montagnes. La route en construction plus au nord n’a pas encore de bitume et ce n’est qu’à la nuit tombée que nous arrivons à CURIBAYA, petit village du fin fond des Andes, desservi par une route de ripio avec beaucoup de tôle. Poussière garantie, mais la grand rue du village est cimentée et nous passons une nuit au grand calme devant les bâtiments municipaux. Le soir nous achetons 6 œufs frais délicieux à une vieille dame dont le visage n’a rien à envier à Michel Simon, mais dont la gentillesse, l’éclat des yeux et la simplicité de vie me tient tellement à cœur. Aussi je n’ose pas lui demander si je peux la prendre en photo.

Dimanche 23 Septembre
Nous rejoignons LOCOMBA, petite bourgade située à 1700 m d’altitude pour y assister à la procession du «Senior de Locumba », christ qui ne quitte son sanctuaire qu’une fois par an pour faire le tour de la ville sur les épaules d’une douzaine de valeureux gaillards. Mais que de monde! Dans un mélange typiquement sud américain de bonne humeur communicative, de fête foraine, de fanfares et de prières, sous un beau soleil printanier, les gens sont venus des alentours pour fêter leur Saint. Vers 10 heures du matin les fidèles achètent bimbeloteries et images pieuses puis attendent sagement leur tour pour les faire bénir. La messe est dite en plein air, suivie à midi par la procession dans les rues en pente de la ville.
J’ai repéré avant Corinne mais elle prétend l’avoir repéré avant moi un restaurant à l’angle de la place, au coin de l’église, dont l’étage serait un merveilleux point d’observation en hauteur et à l’abri du soleil. Il suffit de demander pour que la patronne nous installe avec une pointe d’amusement une table sur cette terrasse qui sert habituellement de débarras. C’est bien la première fois que nous dégustons notre repas en pleine procession et avec la manifestation de foi qui se déroule devant l’église et dans la rue.



Lundi 24 Septembre
Jour J pour récupérer les papiers du véhicule qui en fin de compte étaient bien signés par le chef en date du 21. Nos amis veulent encore nous montrer comment préparer le « Ceviche » plat de poisson cru cuit dans le jus de citron vert. Courses au marché couvert et repas de midi vers 14 heures, avec au menu ledit plat délicieux, mais aussi une montagne de poulet rôti et de frites !

Nous voilà enfin libres de reprendre la route vers MOQUEGUA que nous atteignons à la nuit qui tombe à 18 heures, mais comme les faubourgs ne semblent pas très accueillants, nous commençons la montée vers les plateaux jusqu’à TORATA en direction de PUNO.
Petit village tranquille, nuit devant l’église près d’une épicerie dont le patron vient discuter un peu avec nous. La visite discrète de notre véhicule est perçue comme une marque de confiance et est souvent agrémentée d’un « Combien ça coûte ? » qui ne m’a jamais paru indiscret ou envieux. Nos mondes sont différents, ils le savent et ne semblent pas s’en émouvoir outre mesure. Je m’en tire généralement par une réponse du genre : « Deux fois le prix du véhicule seul », et comme ils connaissent les prix des véhicules japonais presque équivalents ils semblent faire le calcul sans autre soucis.

La route est parfaite jusqu’à PUNO mais en chemin nous connaissons les premiers maux de tête. Arrêt à midi vers 4500 m d’altitude près d’une cascade d’eau chaude. Le plat de poisson cru est préparé à l’intérieur puis le reste est cuit dehors pour éviter les odeurs de friture. Le ciel se couvre et s’assombrit et quelques minutes plus tard un orage de grêle nous fait décamper pour retrouver le soleil un peu plus bas. Arrivée à Puno vers 16h30, directement dans un parking pas beau du tout mais très bien placé près du port au 516 avenue Titicaca. Le linge à laver est donné au chauffeur du tricycle. Notre rendez vous est fixé pour demain quand nous irons passer la journée et une nuit sur une ile flottante.

25/26 Septembre
Les Iles flottantes du lac Titicaca.
Un taxi vient nous chercher à 10 heures pour un trajet en barque d’une demi heure. Nous voilà sur l’ile Q’HANTATI qui appartient à une famille de 20 personnes qui offrent le gite pour la nuit et dont nous avons repéré l’adresse dans le guide Lonely Planet. Cette visite nous permet de vivre un contact excellent avec des gens charmants qui, même s’ils vivent du tourisme, nous donnent un apercu de leur vraie vie. L’ile, sa construction, les ancètres, les enfants qui vont à l’école à partir de 3 ans, la coupe des roseaux les fameux TOTORAS, lea pêche sont autant de petits moments conviviaux qui atteignent leur apogée le soir au repas quand un couple Greco-brésilien arrive vers 8 heures pour diner. S’ensuit alors une soirée “entre amis” avec les enfants endormis dans les bras de leurs parents, et surtout nous admirons cette aptitude à développer en à peine 5 ou 6 ans un tourisme écologique très bien vécu par cette communauté. Le lendemain nous allons récupérer les quelques poisons pris dans les filets et revenons à Puno par une belle ballade au milieu des roseaux qui sont pour certains mieux connus depuis l’expédition du Kontiki.


Dimanche 30 septembre
La route de Puno à Cusco est asphaltée tout au long d'une belle vallée verdoyante c'est le printemps
Visites en cours, tant pis our le site et internet…

[Manard]

Bonjour Corinne & Pierre,


Je vois que vous êtes repartis sous la bénédiction du Christ . Voir ces régions au printemps doit-être agréable, et vivre au contact de la population, quand bien même ils soient rôdées au tourisme doit être fort sympathique. Je sens qu'on va se régaler avec les photos

Bonne continuation et à très bientôt sur Casa-Trotter ou votre blog

Bernard

[Pierre]

Les connexions internet ont repris mais nous vous en dirons plus plus tard
Voyage sans histoire et plein de rencontres

Légende de la photo: Je n'ai plus de peaux de bananes

[Manard]

Bonjour Corinne & Pierre,

C'est drôle je pensais à vous en voyant la vidéo du Machu Picchu d'El Caracol tout à l'heure : videos-el-caracol-t3024-25.html#p48071"

Profitez bien de ces paysages qui sont sublimes.

Bonne soirée

Bernard

[Pierre]

Salut à toutes et à tous, j'ai manqué le concours photo mais le cœur y était.
Voici un rayon de soleil depuis l'Equateur où notre voyage se poursuit sans soucis à la lumière de l'étoile la plus proche des terriens.

[Jaclim]

Salut Corinne et Pierre !

Merci pour les bonnes nouvelles et la superbe photo !
Je ne doute pas que vous en profitiez un max.
Bonne continuation + bises !

[pilu]

Salut à toutes et à tous, j'ai manqué le concours photo mais le cœur y était.

Continue à suivre ta bonne étoile et bonne route.