Casa Trotter

Merci pour ces informations intéressantes.
Pour la localisation des éléphants, ce n’est pas très compliqué, il suffit de suivre la piste dans le lit de la rivière.
Quant au bivouac, je pense qu’il vaut mieux s’écarter de ce lit par sécurité.
Un coin intéressant se trouve à l’endroit où sur la carte j’ai indiqué « magnifique Descente ».
Sinon, si tu réalises cette piste dans le sens Sud-Nord, n’hésites pas à regarder en arrière après le village pour profiter de la vue.

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Twyfelfontein.


On lit un peu de tout sur Twyfelfontein.
Les avis sont souvent négatifs et pourtant cette région restera pour nous un des excellents souvenirs de Namibie.
La géologie est vraiment remarquable ici, et les amas de rocher ne peuvent laisser indifférents.


Pour en profiter un maximum, et surtout pour se reposer un peu, nous avons décidé de passer deux nuits au Mowani Mountain Camp.

Ce Campsite est magnifique avec ces sept emplacements adossés à la montagne et intégrés dans les rochers.
Il vaut mieux réserver car cet un endroit très prisé.
Si vous avez la possibilité de choisir ayez une préférence pour l’un des trois premier, vraiment bien intégré dans les rochers environnants.

Leur site : https://www.chiwani.com/mowanicampsite

Photo récupérée sur leur site.


780 Nad la nuit, LTE, tout confort, 220 V, Douche, WC, Cuisine, Braï privés.
En prime, une très belle vue sur la plaine en contrebas.


Notre emplacement, sublime est surplombé par un rocher en équilibre. Tombera, tombera pas.




Pendant que les Calaos attendent une faute d’inattention de notre part pour nous voler quelques victuailles,


d’autres nous surveille du coin de l’oeil, prêt à décamper à la moindre tentative d’approche.
Ici un Agama agama.


Dans la prairie en face un écureuil nous observe également.


Un Pituophis catenifer deserticola, un serpent monstrueux (d’après Josy) d’au moins 10 cm de long se faufile sournoisement pour essayer de nous absorber. C’est le seul serpent que nous aurons vu pendant tout notre séjour.


Une belle tête de Calao, très intelligente, cette bestiole.


De jolis paysages nous entourent.




Un paradis ne serait pas un paradis sans sa petite part d’enfer.
Et ici, le diable se manifeste par une nuée de moucherons très agressifs qui essayent par tous les moyens de rentrer par tous nos orifices.
Pour le bas, le slip suffit, mais les narines, les oreilles, les yeux, c’est vraiment agaçant.

Nous sortons l’artillerie lourde et les protections inutilisées, prévues au départ pour la lutte contre les moustiques vers Caprivi.
Heureusement, ces hordes de diptères ne sortent qu’en pleine chaleur entre midi et 16 heures permettant de vivre des petits matins et des soirées tranquilles.




Même ici il y a des éléphants et des lions.


Un excellente manière d’attraper les touristes pour les guides du coin.


Dans la matinée nous partons pour explorer le coin, en route pour les Organ Pipes and Burnt Mountain. Un nom bien pompeux pour quelques rocher en forme hexagonale. Nous arrivons devant un cabanon et sommes accueillis par une mégère de fort mauvaise humeur nous réclamant 500 Nad pour pouvoir soit-disant rentrer dans la réserve.
Au vu de l’accueil charmant et du peu d’intérêt de la chose, nous faisons demi tour sans avoir aperçu cette « curiosité géologique ».
Même pas grave tellement le reste est hors du commun.
En route pour le Twyfelfontain Rock Engraving peinture.

Et là, c’est la bonne surprise.
Le site est bien organisé, accessible sans trop de peine, et avec guide obligatoire pour la visite.
Et c’est très bien car ces gravures méritent des explications.
Pour ceux qui aiment l’art rupestre ils vont être servis ici.
Non seulement c’est magnifique mais en plus il y a vraiment des histoires liées à ces gravures, du répertoire des traces d’animaux, à la cartographie des points d’eau, tout est intéressant.
Vielle de plus de 6000 ans elles ont été gravées par le peuple San, pas si primitif que l’on pourrait le croire.
Un bien belle visite qui restera dans nos mémoires.






Ici, le guide se sert de son corps pour faire de l’ombre afin de mieux discerner les gravures. Champion l’artiste.


Et voici une carte du coin répertoriant les points d’eau, et les différenciant entre les permanents ou les saisonniers.


Si vous observez bien cette photo, vous distinguerez des empreintes d’animaux, des pieds humains, mais aussi des rhinocéros, etc


Après cette belle matinée, on rentre au camp, avec pour programme, sieste, petite lessive, cuisine et tri photo. Vaste programme.
Ici la cuisine à l’ombre et très fonnctionnelle.


Deux fois par jour, des employés viennent à la demande allumer la chaudière pour produire l’eau chaude pour la douche.


Ces deux Bull-Bulls semblent captivés par autre chose que moi, insupportable.


Prochain arrêt, le Brandberg et la fameuse White Lady.

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Bravo Thierry, cela nous rappelle quelques très bon souvenirs, vivement la suite

J'ai une question sans doute bête. Pour le braï, je supose que tous les campsites vendent du bois?

Oui, bien sûr, mais dans la mesure du possible, c’est bien de l’acheter sur le bord des pistes. Ça fait vivre le petit commerce. En plus ce n’est pas cher. Environ 30 Nad (1,5 €)
Par contre c’est un bois tellement dur qu’il est quasi impossible de le couper. Donc choisir des petites bûches.

Oui ce bois "rouge" très filandreux, dur et serré (il pousse avec peu d'eau) est essentiellement de l'acacia qui fait d'excellente braise ... légèrement parfumé.. il est la base même du braai..
On trouve aussi du mopane mais il tient "moins" bien..

Légèrement parfumé, c’est peu dire.

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White Lady Lodge



En route pour le White Lady Lodge.

Les paysages se succèdent et nous enchantent toujours autant.


Comme nous avons un peu de temps, nous décidons de quitter la piste principale (voir carte) et de couper tout droit par une piste secondaire.


Vraiment très intéressant, mais un GPS est indispensable pour se faufiler dans les méandres des nombreuses petites pistes qui se croisent.
Ici, une cabane typique du coin avec son WC à gauche, la cabane faite de bric et de broc et son toit en tôle, et le petit enclos pour les chèvres.


Nous arrivons enfin au Lodge.


Nous attendons beaucoup de cette étape, car c'est un secteur où les éléphants sont régulièrement présents, y compris à l'intérieur du campsite.
Je profite de l'occasion pour rappeler que la faune en général est sauvage et qu'il est important d'adapter son comportement face à ces animaux en totale liberté.
À l'accueil du Lodge, on reçoit un document très intéressant sur les comportements à avoir si l'on se trouve face à un éléphant.
Par exemple, ne pas s'approcher à moins de 200 mètres, même si cette distance me semble un peu excessive.
Le plus intéressant dans cette note est l'intérêt particulier que nos pachydermes adorés portent aux agrumes.
Un touriste imbécile a dû se dire un jour que donner une orange à un éléphant, comme on donne un sucre à son chien, était une bonne idée.
Malheureusement, depuis, les éléphants, qui ont une excellente mémoire et un odorat exceptionnel, flairent le moindre agrume dans le camp et peuvent aller jusqu'à détruire un véhicule pour le récupérer. Même s'il est enfermé dans le réfrigérateur ou dans une boîte étanche.
Le Lodge conseille donc aux visiteurs de confier leurs agrumes à l'accueil, qui est sécurisé, et rejette toute responsabilité en cas de dégâts causés aux véhicules.
Pour nous, et ça nous rassure, les éléphants ne sont pas encore présents sur le site, ils ne seront là finalement que dans un mois.

Site Web : https://www.brandbergwllodge.com/

Emplacement confortable, mais douche et WC communs, 220 V, wifi correct à la piscine.
550 NAD la nuit.

Nous sommes quasiment seuls dans cette immense campsite.
Qui s'avère être quand même une excellente étape avant la visite de la White lady prévue pour demain matin, car cet après-midi, ce serait difficile sous la chaleur écrasante.


Nous en profiterons pour faire une petite balade dans le lit de la rivière Ugab, aussi belle que celui de l'Hoanib.


Nous y verrons quand même quelques kudus.


À la piscine, c’est le seul suricate que nous verrons en Namibie. Ils sont apprivoisés et font le bonheur des enfants, mais ils seraient bien mieux avec leurs congénères dans la nature. Pour voir des suricates en Namibie dans leur habitat naturel, il faudrait descendre beaucoup plus au sud.


Après une bonne nuit, nous partirons tôt le matin pour le trail de la White Lady, un pan de rocher couvert de peintures, bien conservées par le climat sec et un surplomb qui les protège de la pluie.

Ce sera le sujet du prochain épisode.

Toujours aussi intéressant, détaillé et précis !
Merci à Josie pour ses photos d'oiseaux.
Et merci pour la recette de pain / pancakes...

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Les peintures rupestres de White Lady



Nous longeons massif du Brandberg, massif de granit rose, qui contient le plus haut sommet de Namibie, le Königstein haut de 2573 mètres.


Nos poulets géants sont de la partie et animent le paysage.


Et toujours ces habitations de bergers.


La visite du site de la White lady est très bien organisée.
* Parking ombragé
* Petite boutique
* Toilettes sèches. Plutôt un trou dans la terre avec une cuvette, et, vu l'odeur, il faut avoir très envie. Mais ça a le mérite d'exister.
* Bureau d'accueil du parc NWR qui vous soulage de 250 NAD par personne, comme d'habitude, mais qui vous octroie un guide, obligatoire pour visiter la zone.

Et franchement, c'est un très beau sentier qui vous emmène vers la dame blanche en suivant le lit de la rivière à sec.


On suit notre guide, très investi, qui nous donne des explications sur le faune et la flore.


Flore qui souffre ici. Il n’a pas plu depuis trois ans.


Nous croisons des Gangas bibandes, peu farouches, avec leur grands yeux cerclés d'une ligne orange.


Après 2,5 km de déambulation, nous arrivons devant les fameuses peintures.




La White Lady, qui n’en serait pas une, mais un chaman tenant un arc, est assez impressionnant(e) à voir, plus même que les gravures de Twyfelfontein.


Ici, on distingue parfaitement une « brown woman » femme noire.


La qualité des dessins, leurs précisions et les pigments utilisés ne donnent pas du tout l’impression d’avoir été peints il y a plus de 6000 ans.


On redescend vers l’entrée du site. Le relief laisse penser qu’il y a eu ou qu’il y a parfois pas mal d’eau qui a dévalé ces pentes.


Ch’ti pépère le Daman repose sa graisse sur le rocher.


En bref une très belle visite, à vraiment faire de préférence très tôt le matin, car à notre retour, il commençait à vraiment faire très chaud.

Au prochain épisode, le magnifique site de Spitzkoppe, mais une belle arnaque malgré tout.

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Merci pour les mercis

Spitzkoppe



Pour rejoindre Spitzkoppe depuis le Brandberg, nous devons passer par la petite ville de Uis.
L’occasion de faire une réapprovisionner en espérant trouver des oranges car nous n’en avons pas trouvé depuis un bon moment.
En fait, c’est une petite cité minière composée de mignonnes petites résidences, sûrement pour les employés cadres de la mine, qui a le mérite d’avoir un petit supermarché et une station-service.
Ce qui est plus surprenant, c’est la présence de trois campings assez importants et de nombreux guesthouses.
Je ne comprends pas bien ce que l’on peut faire ici, à part une visite de la mine.
Au magasin, nous avons vu une femme Himba occupée à faire ses courses en tenue traditionnelle. Ca fait quand même un peu bizarre.
Ici ça passe inaperçu, mais je m’amuse à imaginer la scène chez Leclerc à Bordeaux.
Bon, toujours pas d’orange, ce ne sera pas avant Swakopmund maintenant.

Carte du site de Spiskoppe



Nous attendons beaucoup de cette étape, car le site à l’air bien sympathique.
De loin, ce relief, situé au milieu d’une immense pleine impressionne et son approche ressemble à ce que je connais en bateau en arrivant près d’une île.



Nous n’avons pas fait de réservation, car sur leur site il n’est pas possible de réserver sans communiquer ses coordonnées bancaires par mail.
Une hérésie, la porte ouverte à toute les arnaques.

La veille de notre arrivée, je trouve un site qui permet la réservation sécurisée du Spitzkoppe Tended Camp & Campsites.
Nous voilà rassurés, on aura une place, car ce camping est souvent complet.
Donc, nous nous présentons à l’accueil du Spitzkoppe Campiste & Restcamp, bonjour l’embrouille, c'est pô pareil, et là pas de réservation enregistrée bien entendu.

Relisez bien les noms.
En fait nous avons réservé par erreur dans un campement extérieur.
Ce n’est effectivement pas le même nom mais faut pas pousser, ça frise l’arnaque.
Du coup, nous repayons une nuit pour rester dormir à l’intérieur du parc.
Les places ne sont pas attribuées et il suffit de s’installer sur un emplacement inoccupé.


On en trouve un sympa, il fait une chaleur de bête et nous nous calons contre la paroi qui nous offre une ombre salvatrice.


Le confort est plus que sommaire avec des toilettes sèches communes, et surtout pas d’eau. Un petit abri solaire est occupé par une vilaine structure en béton faisant office de table et de chaises. Les sanitaires sont regroupés vers l’accueil.

Une fois le repas avalé en vitesse, pas la peine de penser à la sieste, on est en plein soleil. Nous allons donc visiter le site immédiatement.
Rien à dire, il est grandiose, et ces rochers de granit orange se découpant sur le ciel bleu sont splendides.
Mais pour le reste, nous sommes plus que déçus.

Les « attractions » sont toutes payantes, Bushmans Paradise, et autres. Pire, la réserve du National Park en pointillé vert sur la carte, seul endroit où l’on aurait pu se promener à pieds et voir de la faune en liberté est clôturée et seulement accessible aux touristes se payant un guide officiel. On ne va quand même pas payer pour voir deux zèbres et une autruche.

Du coup on se rabat sur le seul site remarquable et gratuit. (Natural Arch Viewpoint)





Très bel endroit qui permettra de réaliser quelques jolies photos surtout que les Damans des Rochers sont nombreux et en famille.




C'est à ces coulées blanches sur les rochers que l'on peut repérer la présence de Daman des Rochers dans le secteur.


Au retour on apercevra ce crécerelle des rochers (Falco Rupicolus) qui nous observe en attendant une éventuelle proie.


La visite se termine plus rapidement que prévu, et nous décidons d’aller visiter le Spitzkoppe Tended Camp & Campsites où nous avons notre première réservation.
Et nous avons bien fait, car au moins ici, c’est tout confort, avec douche, WC et petite cuisine. Pas de 3G mais Wifi correct à l’accueil.


Donc petit conseil malin, visiter le site de Spitzkoppe la journée puis allez dormir au Spitzkoppe Tended Camp & Campsite.

Nous y passerons la nuit avant de partir le lendemain vers:

la réserve de Ameib Camp, sujet du prochain message.

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Thierry33 a écrit : sam. 30 déc. 2023 19:05 Les « attractions » sont toutes payantes, Bushmans Paradise, et autres

Je crois que les Namibiens ont compris que le tourisme est une manne financière et qu'une certaine forme de tourisme soit prêt à payer le prix. En espérant que les Namibiens n'y perdent pas leur âme....
Cela me fait penser à l'évolution du tourisme en Islande. En 2015, lors de notre premier voyage (viewtopic.php?p=102056#p102056) , c'était liberté totale. En 2018 , lors de notre second voyage ( viewtopic.php?p=158214#p158214), le début des restriction apparaissait (Bivouacs interdits) et des sites étaient payants (Le DC3, tunnel de lave de Raufarholshellir, et j'en oublis). Maintenant , c'est le tourisme source de devise, parking payant avec lecture automatique des plaques, site touristiques naturels de moins en moins accessible, construction et projet infrastructures touristiques en pleine nature (Kerlingarfjöll ou Landmannalaugar).
J'ai peur que la Namibie suive le mème chemin, à moins que cela ne soit déjà fait ...

Thierry33 a écrit : sam. 30 déc. 2023 19:05 En fait nous avons réservé par erreur dans un campement extérieur.
Ce n’est effectivement pas le même nom mais faut pas pousser, ça frise l’arnaque.

Effectivement, très limite la confusion des noms. Il semblerait que le site pour "réserver" dans Spitzkoppe soit celui-ci: https://www.spitzkoppe.com/
D’après le site, il est indiqué: "Des emplacements de camping spécifiques ne peuvent pas être pré-réservés, seule une réservation peut être effectuée pour confirmer qu'il y aura de l'espace disponible"

Bonjour,
Merci pour les commentaires.
Pour le site de spitzkoppe, même s'il n'y a pas d'affectation sur le campsite, pour réserver un emplacement il faut communiquer ses coordonnées bancaires par mail sans pouvoir passer par un site sécurisé.
C'est très dangereux et à ne surtout pas faire.

Pas de suite au récit aujourd'hui, car après 14 années de bons et loyaux services, je remplace mon IMAC qui fonctionne toujours très bien, mais qui ne peut plus suivre le rythme des mises à jour par un nouvel IMAC avec puce M3.
Il faut un peu tout reconfigurer et ça prend un peu de temps.
A demain.

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Bonjour, me revoilà.
Nanti de mon super Imac tout neuf, un petit bijou, dans tous les sens du terme, technologique, esthétique et prix, je reprend la suite de mon récit.

Trop de mercis, du coup j'ai fabriqué une petite boite pour les mettre dedans.

Ameib Ranch

Comme nous avons un peu de temps, nous allons faire un petit détour de 50 km pour visiter la réserve du ranch Ameib. L’occasion de visiter la petite cité d’Usakos bordée par une grande gare de triage. L’ambiance est dynamique et le passage à la modernité est très visible. Un supermarché aux standards européens côtoie la petite épicerie de quartier dont les jours sont comptés. Et c’est bien dommage.



La piste de Spitzkoppe rejoint l’axe principal goudronné à Hiba-Oas pour redevenir une piste en bon état de Usakos jusqu’à Ameib Ranch. Ici, l’eau semble rare et beaucoup de femmes et d’enfants agitent leurs bidons d’eau au bord de la route, le plus souvent à côté d’une petite boutique faite de bric et de broc pour essayer de vendre quelques poupées de chiffon, cailloux et figurines sculptées. Mais on ne peut pas distribuer de l’eau à tout le monde et on passe notre chemin. Mais il n’y a jamais d’agressivité dans leurs gestes, le plus souvent c’est la résignation qui s’exprime.

Nous voici arrivés à Ameib.




Le site comprend un lodge, de beaux emplacements de camping ombragés, une petite piscine aux standards namibiens, c’est-à-dire opaque et très fraîche, et des sentiers de trail, principal attrait du site. La nuit coûte 380 NAD, il y a une petite connexion Wi-Fi à l’accueil, des douches et des toilettes communes mais propres et modernes. Il y a également de la faune, des rhinocéros, des kudus, des springboks, des babouins, des girafes, mais il y a peu de chances de les apercevoir.

Le printemps arrive.



Et c’est l’heure de l’apéro.



En fait, ne sachant pas trop ce que l’on pouvait faire ici, nous avons été agréablement surpris. C’est un très beau spot pour les marcheurs, mais pas que.



Une piste en bleu sur la carte permet de se rapprocher des beaux sites, sans trop se fatiguer. Pour les moins téméraires, la piste en vert vous mène à une belle grotte tapissée au fond de peinture rupestre. Mais ce ne sera offert qu’après avoir gravi deux collines, prévoir de bonnes chaussures de marche.
Pour les plus téméraires, la piste en rouge permet de faire le grand tour à pieds. A faire tôt le matin de préférence









Aucune protection pour ces peintures, impensable en France.






La faune est quand même assez discrète mais présente, la preuve avec ce babouin en avant plan et ce springbok au fond.


Vers le fond du site, on se rapproche des paysage de Twyfelfontein et ses gros rochers de granit.
C’est vraiment magnifique.










Il est déjà temps de repartir et sur la piste du retour, nos copines sont venues nous saluer. Nous aurions été déçu de ne pas les apercevoir, surtout que c’est peut être la dernière fois que nous en verrons en Namibie.



Au prochain épisode :

En route pour Fos sur Mer, euh, Walvis Bay et sa côte réfrigérée.

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Swakopmund, (à vos souhaits).




Nous quittons Ameib Ranch pour rejoindre Swakopmund.
Nous profitons de notre passage par Usakos pour acheter des tickets de recharge pour nos forfaits de téléphone. Voici bientôt un mois que nous sommes arrivés et les forfaits achetés à l’aéroport ne sont valables que 30 jours.

Nous avons sorti le peu d’affaires chaudes que nous avons, car la température de Swakopmund (à vos souhaits) va être glaciale.
On passe de 40° à 18°.

De plus, la circulation dense de pick-ups, camions et véhicules en tous genres sur la route B2 que nous empruntons nous rend nostalgiques des souvenirs de nos dernières semaines.
Retour à la civilisation un peu brutal.

A Swakopmund, (à vos souhaits), le problème vient du courant de Benguela, arrivant d’Afrique du Sud, et entraînant vers la Namibie des eaux dont la température varie entre 14° et 18° selon la saison.

Si cela fait le bonheur des otaries, cela ne fait pas le bonheur des touristes et donc, bof, ce n’est pas ici que je passerais mes vacances.

La ville n’a aucun charme et la faune, nombreuse, de type bipède, déambule de boutique en boutique.

Car ici, c’est l’abondance de tout.
Quel contraste avec le Damaraland.
C’est vraiment un choc.
Ici pas de soucis pour trouver des oranges, tout est disponible.
À l’image de ces gâteaux qui semblent infâmes, composé de graisse et de sucre qui rendraient un "Bangladaichois" obèse et diabétique en une semaine.






Nous nous installons au Tiger Reef Camping, lieu sans beaucoup de charme, où les 25 emplacements forment une boucle autour d’un no man’s land de sable.
Data LTE, douche et WC communs, pas trop loin du centre à pied.





Je cuisine à l’abri de la brise, il doit faire -20° en ressenti.


J’avais repéré ici une entreprise qui organisait des randos VTT dans les dunes.
Seule raison de notre arrêt ici, sinon, passez votre chemin, il n’y a rien à voir.

C’était vraiment une super activité.
Suivez le guide.





Au retour, en passant par le lit du fleuve, nous faisons une rencontre incongrue en Namibie : des dromadaires. 
En fait, ils ont été importés pour transporter des touristes dans le désert.



En fin de parcours, on longe la « plage » , plutôt le dépotoir. On aperçoit les piles de l’ancien pont traversant le fleuve Swakop détruit par l’érosion et l’avancée de la mer.

Le nouveau pont a été déplacé à 500 mètres à l’intérieur des terres.


Magnifique phénomène rare : un halo, dit soleil double, au-dessus de Swakopmund (à vos souhaits).



Retour au camping en passant par le coin des pêcheurs où un pélican attend sa pitance. 


Ici les goélands ne sont pas gris, mais noirs. Normal on est en Afrique.


Vous l'aurez compris, sans cette petite virée en VTT dans les dunes, fort sympathique, nous ne nous serions probablement pas arrêté ici, surtout que l'approvsionnement peut se faire de la même façon à Walvis Bay.

La prochaine destination : Fos-sur-Mer, avec un petit air de Camargue.


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Walvis Bay




Contrairement à Swakopmund, qui est une petite station balnéaire purement touristique, Walvis Bay est au départ l’un des principaux ports d’entrée de la Namibie et également un terminal ferroviaire relié à la capitale. C’est aussi, bien entendu, la seconde station balnéaire du pays. Balnéaire étant un bien grand mot, du fait que l’on ne peut pas se baigner.
Donc nous sommes partis tôt de Swakopmund, pour profiter de la chaleur de l’habitacle du Ranger pour réchauffer nos vieux os. Arrivés sur place, nous avons rapidement complété notre approvisionnement au Pick n’Pay du coin et fait le plein.
Direction la baie des Flamands. Des parkings à gogo, et une belle esplanade moderne permettent de longer la lagune et d’admirer les flamants roses. Par contre, côté paysage, il vaut mieux mettre des œillères car le site est situé entre d’immenses salines industrielles et le terminal portuaire du genre Fos-sur-Mer.


Photo récupérée sur internet


Bon côté flamands rose, il y en a à la pelle, des normaux tout roses et des qui font peur.




Ce Flamant nain, mais rose quand même, est beaucoup plus petit (Logique) et a un œil rouge digne d’un film d’horreur.


Il faut que je pense à ne pas souhaiter me réincarner en Flamand rose. Les pieds toujours dans l’eau gelée à bouffer des crevettes le bec dans la vase. Plutôt bof.

Ces Pluviers grands-gravelots accompagne les flamands dans la recherche de nourriture.


Idem pour ces Pluvier argenté


Pas mal de Sternes caspiennes virevoltent autour du site.


Ce Grèbe à cou noir, Podiceps nigricollis, pour les intimes vogue en solitaire à côté des salines.


Notre Goéland africain au dos noir s’appellle en fait un Goéland dominicain, allez savoir pourquoi.


Pour rejoindre l’océan, on longe d’immenses bassins creusés à coup de bulldozer pour récupérer le sel après évaporation. Une question que je me pose, ce sont les flamands qui teintent l’eau en rose, ou l’eau qui teint les flamands en rose.
Pas la peine de me l’expliquer, je connais la réponse, c’est une petite blague.


Nous arrivons sur la plage qui borde l’océan, dans l’espoir d’apercevoir une colonie d’otaries.
Malheureusement , apparemment celle-ci s’est déplacée, vers le nord ou vers le sud, on ne le saura jamais.
Mais la colonie a laissé sur le sable un grand nombre de cadavres, morts de maladie ou plus probablement étouffés par le plus grand nombre.


L’odeur qui se dégage des dépouilles est pestilentielle et vraiment insupportable.


Ce qui n’empêche pas ce chacal d’en faire son festin. Pas de réincarnation en chacal du coup.


Il reste de vivants sur la plage ce bébé probablement oublié dont le destin semble scellé.


Et cette mémère qui n’a plus la force de rejoindre l’eau salvatrice.


Pour ceux qui veulent vraiment voir des colonies d'otaries, des excursions en 4X4 sont organisées avec possibilité de les approcher en canoé. Ou des catamarans vous proposent des excursions en mer.


Au retour on rencontre un « nacunepatte », accompagné de son copain le pélican.


Méfiante la bestiole.


Bilan de la matinée, la Camargue, c’est beaucoup plus joli et surtout beaucoup moins loin.

Prochaine destination, Sossusvlei, un super coup de coeur.

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Tu n'as pas souhaité faire Sandwich Harbour , j'ai cru lire que c'était un belle excursion en 4x4?
Tu as peut être eut des retours moins élogieux....
Au niveau de la lagune, le sable n'était pas assez porteur pour aller jusqu'au phare de Pelican Point ?

En réalité, il y a plusieurs raisons pour lesquelles nous n’avons pas continué vers Sandwich Harbor ou Pelican Point.

La première raison est que, étant seul, j’évite de me mettre dans des situations difficiles.
Les professionnels qui empruntent cet itinéraire connaissent bien le terrain, le comportement du sable, les horaires des marées, etc.
Avec mon véhicule, du temps et l’envie d’y aller, cela poserait moins de problèmes.

La deuxième raison est que nous voulions consacrer une partie de l’après-midi à descendre sur Sossusvlei.

La troisième raison est que nous aurions dû rester dans la région pour la nuit, et qu’il faisait vraiment trop froid.

Enfin, en tant qu’ancien marin, je connais déjà très bien la mer et les dunes, ce qui n’est pas forcément le cas de tout le monde.

Si nous avions voulu aller à Sandwich Harbor, nous aurions probablement embarqué dans un véhicule de tourisme. Nous aurions ainsi pu profiter de la vue sans les soucis.

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En route pour Sesriem.

Lien pour carte Google Maps à jour : https://www.google.com/maps/d/edit?mid= ... sp=sharing




C’est une longue étape qui nous attend aujourd’hui.
Après la décevante visite de Walvis Bay, il faut dire qu’avec tout ce que l’on a déjà vu en Namibie, on devient peut-être un peu trop exigeant. Nous décidons de casser une petite croûte devant les Flamands Roses puis de partir immédiatement vers notre prochaine destination : Sossusvlei.

D’après nos informations, la piste sur certains secteurs n’est pas très bonne. On verra bien. Et on a quand même 320 km à faire.

La première partie très monotone, traverse un désert et s’avale à plus de 100 km/h sur une piste qui ressemble à un glacis, très lisse et compact.L’idéal.

Au loin, on commence à apercevoir le relief de la Kuiseb Pass et c’est là que ça se gâte.
40 km avant les montagnes, la piste semble ne pas avoir été entretenue depuis longtemps et la tôle ondulée fait énormément vibrer le véhicule.
On va perdre des boulons en route, c’est certain.
Impossible de rouler à moins de 80 km/h et si par malheur on doit ralentir, la punition est immédiate.
On est secoué comme un olivier lors de la récolte.
Heureusement, une fois arrivé sur le relief, tout s’améliore.
La piste est bien entretenue et les paysages variés sont un enchantement pour les yeux.







On aperçoit un peu de faune comme cette demoiselle.


Ou en plus petit ceux-ci




En passant par Solitaire, bien moins typique que ce que les photos flatteuses nous montrent, nous nous sommes arrêtés à la fameuse boulangerie qui propose des strudels aux pommes. En fait, c’est un attrape-touriste. C’est plus un crumble avec des pommes dessus à un prix exorbitant.
Comme toujours, le temps passe plus vite que prévu et nous avons dû faire une étape ce soir Au Namib désert Lodge.


Le camping n’a rien de spécial, mais il est confortable avec douche, WC et cuisine privée.
Il est plutôt destiné à des groupes, mais pour une nuit, on ne va pas faire la fine bouche.
l est assez éloigné de l’accueil et oblige à reprendre le véhicule si on veut faire les petits tours proposés dans la montagne. Le paysage est très joli, malheureusement, j’ai perdu les photos. Mystère. J’ai quand même retrouvé ces photos de petits zoziaux.

Ici, un Souimanga de quelque chose."


Et nos fameux inséparables dans leur immense nid que construit la colonie. À ce propos, ne stationnez jamais sous ces nids, car c’est très dangereux. À la saison de nidification, des petits serpents extrêmement venimeux arpentent ces nids à la recherche de leur pitance et parfois tombent. Si vous êtes dans leur trajectoire, vous pouvez en mourir.


Le lendemain matin, il vous reste 60 km à parcourir pour rejoindre Sesriem.

À Sesriem, vous avez deux campings. Le premier, Sesriem Campsite, se trouve à l’intérieur de la réserve.
C’est un immense terrain plat comme à Etosha avec des douches et des WC communs.
Le seul avantage est qu’il se trouve à l’intérieur de la réserve et vous pouvez partir vers les sites de la réserve une heure avant le lever du soleil. Mais bon, moi à cette heure je dors et les dunes pourront bien attendre ma visite une ou même deux heures plus tard.
Le deuxième camping est celui de Sossus Oasis Campsite.
C’est celui que vous avez choisi. Bien plus confortable, il offre un emplacement ombragé avec WC, douche et cuisine privée.
Pour 500 NAD, ce n’est pas très cher. De plus, au centre, il y a une petite piscine pour les plus téméraires.
À côté du camp, il y a une station d’essence et un commerce fort bien achalandé. Vous pouvez y trouver des fruits et légumes frais, du pain frais, des produits congelés et de l’épicerie.
Tout ce qui fait mon bonheur. J’y ai même trouvé de la sauce tomate au pesto. Miam-miam !



Cet après-midi, après une bonne sieste nous irons faire un tour dans le fameux Canyon.

Donc prochain épisode : Sesriem Canyon.

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Bonjour à tous,



Veuillez nous excuser pour l’interruption momentanée de nos programmes.
Une méchante grippe venue d’Espagne et non Espagnole est venue frapper à notre porte.
Fièvre, 39,7 comme la température en Namibie, toux, fatigue, tiercé gagnant.
Pour vous faire patienter, je vous propose cette petite vidéo.

https://dai.ly/x1g6kzx

Pour certains, elle rappellera des bons souvenirs, pour d’autres ce sera une découverte des temps anciens.

A bientôt.
Thierry

Prends le temps de te remettre, mais j'espère que ça ne va pas durer 3 semaines...
Courage à Josie ton infirmière préférée !

Bon rétablissement,
En attente de suivre à nouveau ce super compte rendu

Et voilà, c’est repart couci-couça.
Saloperie de virus. Il est mauvais celui-là.
Encore bien fatigué mais pas au point de ne plus rien faire.
Donc on reprend le récit.

Sesriem Canyon.



Après une bonne sieste, nous passons le poste d’entrée pour récupérer nos pass pour le lendemain.
Ils s’achètent à l’accueil du camping.
250 Nad comme d’habitude. Voilà une chose qui ne change jamais.
Comme nous sommes à l’intérieur de la réserve, nous en profitons pour aller visiter Sesriem canyon.
Ça va nous occuper une partie de l’après-midi.


Les paysages sont sympas et pourraient servir de décor pour le cinéma, mais ce n’est pas très grand.


On déambule dans les méandres de la rivière asséchée en espérant tomber sur la bande de babouins qui occupe les lieux.


On entend le mâle dominant pousser ces cris mais nous n’aurons pas pu les apercevoir.


Un fois arrivé sur le parking, nous comprenons leur absence dans le Canyon, c’est beaucoup plus marrant de détruire les véhicules.


Le petit joue avec un joint de portière arraché sur le véhicule d’un guide.


On nous a raconté que certains imprudents, ayant négligé de verrouiller leur voiture, ont retrouvé leurs affaires éparpillées sur le parking dans une joyeuse pagaille.
Il en est de même si vous oubliez de fermer une vitre. Je n'ose imaginer qu’ils se mettent à pisser sur les sièges.




C’est lui le patron et il le fait bien savoir.



Pendant qu’il regarde ailleurs, un petit malin en profite pour se taper rapidement mémère.


Bien entendu, lorsque nous repassons le poste d’entrée pour rejoindre notre campement, les gardes veulent nous faire payer une entrée du parc.
Pas bêtes, ils notent les heures d’entrée et de sortie. Nous arrivons à les embrouiller et nous sortirons sans payer.

La nuit sera tranquille, sauf que les chacals, profitant de l’inexpérience des touristes venus en droite ligne de Windhoek, explosent les poubelles et répartissent les contenus sur une grande partie du camp. Au petit matin, on peut constater les dégâts. Le campement ressemble à une mini décharge municipale. Il ne reste plus qu’à ramasser pour les touristes inexpérimentés.

Demain, nous aurons un véritable coup de cœur : les dunes et Sossusvlei."

Bien content que tu sois rétabli, je peux à nouveau avoir ma petite lecture matinal sur la Namibie

Thierry33 a écrit : Bien entendu, lorsque nous repassons le poste d’entrée pour rejoindre notre campement, les gardes veulent nous faire payer une entrée du parc.
Pas bêtes, ils notent les heures d’entrée et de sortie. Nous arrivons à les embrouiller et nous sortirons sans payer.

L’accès au canyon est donc payant....
On est obligé de passer par l'entrée du parc ?
Ce n'est pas possible d'y accéder par la route "principale" C27 ?

Non impossible, la piste d'accès au canyon, en vert sur la carte, part à gauche après la guérite d'entrée de la réserve.
Elle est parallèle à la route en rouge sur la carte. Les deux voies sont séparées par une clôture.



Mais les deux visites, Sossusvlei et le Canyon peuvent facilement être réalisées dans la journée.