Casa Trotter

Jour 13 – Khowarib / Khowarib -40 km de piste off road-

Après une très longue pause dans la rédaction du compte rendu de ce périple en Namibie, je reprends le clavier et mes notes.
Ce matin nous partons remonter la Hoanib river sur une vingtaine de kilomètres jusqu’à l’ancien camping avec en théorie des chutes d’eau marquées sur la carte tracks4africa.
Attention, il y aune zone avec du sable très peu porteur (piste en bleu). Il est préférable de faire le petit détour.


La suite de la piste est très agréable et ne pose aucune difficulté. Il y a une petite partie plutôt sur des roches mais rien de méchant.



Arrivée sur place, plus de camping, des ânes à la place.


Les chutes d’eau indiquées sur la carte sont, disons, plutôt petites, voire ridicules, mais l’endroit est très sympa.


Nous déambulons une bonne heures autour de la rivière, l’endroit est très reposant.


Sur le chemin du retour, nous faisons une petite ballade dans le lit de la rivière Hoanib.




L’après midi sera consacré à de la petite mécanique sur le 4x4, car nous avons légèrement abimé le flanc d’un pneu sur une pierre.
Nous passerons la fin de l’après midi au bord de la piscine et à nous reposer.



Demain, c'est direction Puros

Beau pays, merci pour les photos.

Ce matin, direction le Nord et Puros. L'idée est de passer deux jours sur place pour descendre la rivière Hoarusib, puis faire une boucle en espérant voir d’autres éléphants du désert.


Nous emprunterons la D3707. Mais avant cela, nous ferons un arrêt à Sesfontein pour nous ravitailler et faire le plein de carburant.

Sur la route, avant d’arriver à Sesfontein, au niveau de l’embranchement de Warmquelle, nous nous arrêterons pour acheter du pain brioché dans une boulangerie. Un véritable luxe de déguster ces délicieuses brioches dans un endroit aussi improbable.



Le second ravitaillement se fera dans l'une des deux épiceries de Sesfontein. On y trouve pas mal de produits en conserve : farine, huile, riz, pâtes... mais pas de viande fraîche. Il n’y a que des morceaux de viande congelée.




Nous reprenons la route vers 10h00, direction Puros. La piste est agréable, plutôt roulante, et les paysages sont splendides.
Nous passons devant un petit cimetière de type « européen », ce qui nous surprend. Il y a des dates de naissance et de décès, la personne la plus âgée étant née en 1921 et décédée en 2009, soit 88 ans. Une autre est morte à 80 ans. Nous sommes étonnés par cette espérance de vie élevée dans une région où les structures médicales sont presque inexistantes.



Nous traversons des zones très désertiques, où se trouvent les célèbres cercles de fées. Ce phénomène n’est pas encore totalement expliqué.
Selon les Himbas, les cercles seraient causés par un dragon vivant sous la croûte terrestre, dont le souffle ardent remonte à la surface, brûlant la végétation en formant des cercles presque parfaits. Les scientifiques ont émis des hypothèses plus probables : cela pourrait être dû aux fourmis, aux termites, à des sols radioactifs, ou à des toxines sécrétées par la Damara euphorbia, une plante toxique endémique.
Une recherche plus récente pourrait toutefois offrir une explication plus crédible. Un professeur de biologie a découvert que ce phénomène intrigant résulte en réalité de « l’ingénierie écologique sophistiquée » provoquée par le termite de sable Psammotermes allocerus. Mais rien n’est encore certain...



Nous trouvons un arbre assez grand pour nous offrir un peu d'ombre pendant notre pause déjeuner.


Le long de la piste, nous croisons des oryx, des springboks, des girafes et des autruches, mais pas d’éléphants.





En fin de journée, nous arrivons au « Purros Community Campsite », un endroit pas facile à trouver au milieu des nombreuses pistes et méandres.




Nous sommes accueillis par deux jeunes qui allumeront un peu de bois pour chauffer l’eau et nous permettre de prendre une bonne douche. Le campement est sous les arbres, un véritable petit coin de paradis perdu au milieu de nulle part.




Je demande quelques renseignements sur la possibilité de descendre la rivière Hoarusib avec lui comme guide. Malheureusement, il m'indique que la rivière n’est pas assez asséchée pour s'y aventurer en 4x4 – c’est l’ensilage assuré. De plus, les éléphants ne seraient pas encore là.