Casa Trotter

Coucou les amis,
Merci Denis pour ces belles images, je te mets un zoziau de Wustenquel.
Bonne suite.
Gérard

Snake-Eagle

Ouiii et pour être précis c'est un Black Chested Snake eagle... Circaète a poitrine noire.... il y a 4 variantes de snake eagle en Af Australe.

Wustenquell....
Ce s'rait-y-pas le zebra chalet?

Bernard 30 a écrit : mer. 21 nov. 2018 11:28 Wustenquell....
Ce s'rait-y-pas le zebra chalet?

Tout à fait !

Spitzkoppe

Ici, dans le Damaraland, il y a beaucoup plus de villages que dans le sud. La misère qui s'en dégage contraste tant avec les villes que nous venons de quitter que nous avons l'impression d'avoir changé de pays.
Après tous ces kilomètres dans les plaines désertiques, apparaît au loin, comme une île au milieu de l'océan, le massif du Spitzkoppe qui pointe ses 1784 m de roches orangées vers le ciel..



Spitzkoppe signifie en Afrikaans « chapeau pointu » pourtant l'impression qui se dégage du paysage c'est la rondeur.
Certaines montagnes sont formées d'un seul et même bloc géant de granit, sur lequel sont posés quelques rochers arrondis qui semblent tenir en équilibre. Et puis il y a une arche ! Comme dans l'ouest américain !















Le camping ici se fait dans un environnement si vaste qu’on n’aperçoit pas ses voisins, et qu’on se sent, une fois de plus, seul au monde. Premier arrivé, premier servi, chacun choisit l’emplacement qui lui plaît.
Douceur d'un apéro pris dans le silence, observation des animaux qui nous rendent visite, émerveillement de voir les couleurs changer de minute en minute au fur et à mesure que le soleil s'approche de l'horizon ... c'est ça la magie du camping dans un tel cadre !















Denis

Cette musaraigne à trompe est trop mignonne !
Je comprends de plus en plus pourquoi la Namibie a tant de succès : les paysages sont superbes, la lumière splendide, tes photos donnent vraiment envie...
Ne te dépêche pas d'achever ton récit, qu'on en profite !!

Paysages à couper le souffle !
Et à n'en pas douter un bivouac de rêve !
Merci, cela fait du bien au moral dans la grisaille actuelle et donne à réfléchir sur les prochaines destinations . . .

Merci pour le reportage , cela nous fait patienter avant notre tour pour cet été. Tout est déjà choisi (parcours, loueur et réservations )nous apprenons notre nouvel appareil photo...

Les pistes vers le nord sont toujours aussi belles et roulantes.



Surprenant, d'ailleurs, de voir les limitations de vitesse si l'on compare à la France !



Le long de la piste, nous voyons cette ruine de maison coloniale ...



Nous nous rendons dans le massif du Brandberg, une région abritant le point culminant de la Namibie.

C'est ici que l'on trouve la fresque de la Dame blanche, une peinture rupestre peinte il y a plus de 2 000 ans par un groupe de bochimans. En fait de "Dame blanche", les spécialistes actuels s'accordent plutôt pour dire qu'il s'agit de la représentation d'un chaman. Outre la "Dame blanche", personnage le plus important de la peinture, on retrouve d'autres humains dessinés, ainsi que divers animaux. Pour atteindre le pan de rocher sur lequel est peinte la fresque, il faut marcher pendant environ une heure à travers le massif, en suivant le lit d'une rivière asséchée et ce, accompagné d'un guide.









Un peu plus au nord, nous sommes allés voir le site archéologique de Twyfelfontein. C'est une concentration importante de pétroglyphes avec près de 2 000 figures répertoriées.

Bonjour Yveline & denis,

Elles sont superbes ces photos de peintures et gravures rupestres

Merci pour le partage

Bernard

Les Héréros

En Namibie, les Héréros représentent 7 % de la population. Ils descendent de la famille des Bantous.
En 1904, les Héréros se sont soulevés contre la colonisation allemande de leur territoire (le Sud-Ouest africain). Ils ont été alors victimes d'une répression féroce dirigée par le général Lothar von Trotha, auteur d'un ordre d'extermination à leur encontre. Ainsi, entre 1904 et 1911, la population héréro du Sud-Ouest Africain est passée de 80 000 à 15 000 individus.
Ils sont aujourd'hui sédentarisés mais élèvent toujours des bovins.
Les femmes Héréro sont aujourd’hui souvent habillées en costume traditionnel victorien, imposé par les missionnaires et composé de jupes longues très colorées, d’une coiffe représentant les cornes d’un bœuf.















Denis

Je ne connaissais pas l'origine des tenues ̶H̶i̶m̶b̶a̶ Héréro, merci.
En Nouvelle-Calédonie, les femmes portent des robes "popinées" imposées par les missionnaires : "cachez ce sein que je ne saurais voir" !

K_Anne_AK a écrit : lun. 26 nov. 2018 07:37 Je ne connaissais pas l'origine des tenues Himba, merci.
En Nouvelle-Calédonie, les femmes portent des robes "popinées" imposées par les missionnaires : "cachez ce sein que je ne saurais voir" !

Je crois que Anne a confusionné
Les Hereros ont des tenues tout à l'inverse des Himbas !

Désolée !
Merci de corriger !!!

Les Himbas

C’est dans le nord ouest du pays, le Kaokoland, que s’étend le pays Himba.
Ce qui les rend si populaires, c’est leur aspect physique: leur peau rouge, enduite d’un mélange de graisse et d’ocre pour se protéger du soleil, des moustiques et de la saleté, mais aussi leurs coiffes en peau de chèvre, leur fameuse coiffure faite de tresses enduites d’un mélange d’hématite ocre et de graisse et enfin les seins nus des femmes. Leur tenue, leur allure, leur fierté, les rendent si photogéniques ! J'attendais ce moment comme un des moments forts du voyage ...
Nous avions réservé une excursion auprès de Marius, un allemand fervent défenseur du peuple Himba et nous rêvions d'un moment de partage unique avec ces femmes, un peu comme Muriel Robin dans "Rendez-vous en terre inconnue" !
Au final, nous quittons le village avec un goût amer, un peu l'impression d'avoir fait un tour au zoo !
Marius qui nous explique la signification des différentes pièces de la tenue en les montrant du doigt, le regard vide des femmes qui tournent sur elles mêmes quand il le leur demande tout en nous ignorant complètement, le harcèlement des jeunes qui veulent ma montre, un stylo, de l'argent ... tout cela nous renvoie une triste image. En fait nous sommes des voyeurs et même si le peu d'argent qui leur revient leur permet de s'insérer un peu dans la société moderne (elles ont des téléphones portables !) est-ce vraiment leur rendre service ?
Oui, les images sont belles mais l'expérience un peu triste !










































Denis

Salut Denis,
Je suis tout à fait d'accord avec toi, au risque de décevoir certains j'appelle cela des "pièges à touristes"...
je préfère de loin les "rencontres fortuites", et lors de mes périples j'évite autant que possible ces lieux (vous devez d'ailleurs le voir sur mes comptes rendus), la Nature offre tellement de belles choses...
Mais comme toujours chacun est libre de ces choix en matière de découverte.
En tout cas un grand merci pour ton compte rendu .
Edmond

El Caracol a écrit : lun. 26 nov. 2018 10:07 Les images sont belles mais l'expérience un peu triste !

Oui, et c'est ce que disent bien des voyageurs à leur retour de visite chez le Himbas

Pierre a écrit : lun. 26 nov. 2018 10:57

El Caracol a écrit : lun. 26 nov. 2018 10:07 Les images sont belles mais l'expérience un peu triste !

Oui, et c'est ce que disent bien des voyageurs à leur retour de visite chez le Himbas

+ 1

Jacomo32 a écrit : lun. 26 nov. 2018 11:12

Pierre a écrit : lun. 26 nov. 2018 10:57

El Caracol a écrit : lun. 26 nov. 2018 10:07 Les images sont belles mais l'expérience un peu triste !

Oui, et c'est ce que disent bien des voyageurs à leur retour de visite chez le Himbas

+ 1

Comme partout c'est la rançon d'un tourisme massifié... depuis une quinzaine d'année et ce n'est que le début..
Nous avons vu l'évolution d'Opuwo et de sa population à plusieurs reprises entre 2001 et 2014... c'est dans l'évolution..
A contrario cette médiatisation et "ouverture" au monde a figé-reporté le projet du barrage sur la Kunene devant noyer les terres ancestrales des pasteurs nomades Himbas...

Bonsoir tout le monde,
Le Spitzkoppe, certainement un des plus beaux endroits de cette Namibie que nous avons connu avant la foule d'aujourd'hui. En 2001 il n'y avait pas d'entrée comme celle que l'on peut voir maintenant. Personne le long de la route avant de pénétrer dans le parc, oui tout change car maintenant les vendeurs de produits chinois sont en nombre et font tout ce qu'ils peuvent pour nous arrêter. Je ne parle pas des Himbas qui sont là également pour quelques photos de Madame moyennant quelques pièces, on trouve la même chose à Palmwag plus au nord. En 2001 je me souviens d'une soirée organisée par les villageois où nous avions eu le droit à des danses locales et des chants dans la maison du peuple juste à l'entrée. C'était juste pour le plaisir de faire plaisir aux touristes que nous étions (les seuls ce soir là). Heureusement que la beauté des lieux ne change pas.
Bravo Denis pour ces belles photos.
Gérard

El Caracol a écrit : lun. 26 nov. 2018 10:07 Au final, nous quittons le village avec un goût amer, un peu l'impression d'avoir fait un tour au zoo !
.../...
En fait nous sommes des voyeurs et même si le peu d'argent qui leur revient leur permet de s'insérer un peu dans la société moderne (elles ont des téléphones portables !) est-ce vraiment leur rendre service ?
Oui, les images sont belles mais l'expérience un peu triste !

+1...

Le ressenti (même endroit, 2 ans déjà !) fut le même, la tristesse sous-jacente étant par trop évidente...
Faut-il pour autant zapper la rencontre? Je n'ai pas d'avis, c'est évidemment à chacun de choisir.
L'éternelle question reste: Comment aider "intelligemment"?...
Mais de toutes façons et quoi que nous fassions, il est clair que c'est une facette de l'Afrique qui sombre....

Bernard 30 a écrit : lun. 26 nov. 2018 18:02

El Caracol a écrit : lun. 26 nov. 2018 10:07 Au final, nous quittons le village avec un goût amer, un peu l'impression d'avoir fait un tour au zoo !
.../...
En fait nous sommes des voyeurs et même si le peu d'argent qui leur revient leur permet de s'insérer un peu dans la société moderne (elles ont des téléphones portables !) est-ce vraiment leur rendre service ?
Oui, les images sont belles mais l'expérience un peu triste !

+1...

Le ressenti (même endroit, 2 ans déjà !) fut le même, la tristesse sous-jacente étant par trop évidente...
Faut-il pour autant zapper la rencontre? Je n'ai pas d'avis, c'est évidemment à chacun de choisir.
L'éternelle question reste: Comment aider "intelligemment"?...
Mais de toutes façons et quoi que nous fassions, il est clair que c'est une facette de l'Afrique qui sombre....

Eh, oui ! Cruel dilemme,
Mais il ne faut pas zapper la rencontre; Elles/Ils comptent AUSSI sur nous.

Tout le monde n'a pas la chance de naitre: Naomi Campbell, Grace Jones ou Carla Bruni.
Le métier est le même, elles sont jolies et exotiques.
Elles prennent la pose, et c'est tarifé, mais le tarif est très différent.

Je préfère laisser des pépettes en Afrique.

Les creux de maison dans le bocage vendéen, c'était une autre époque, belle et émouvante diront peut-être certains qui n'y vivaient pas.
Pour faire un parallèle qui n'explique rien peut-être ?
https://fr.wikipedia.org/wiki/Les_Creux_de_maisons
Mais heureusement c'est presque fini.
Bruno

Ed et Nad a écrit : lun. 26 nov. 2018 10:44 Salut Denis,
Je suis tout à fait d'accord avec toi, au risque de décevoir certains j'appelle cela des "pièges à touristes"...
Edmond

Je ne pense pas que l'expression "Piège à touristes" colle avec ce village (nous avons connu ça au Kenya: faux village, danseurs qui arrivent juste pour les touristes ...).
Ce village n'a rien de faux et je suis sûr que les jours sans visiteurs se déroulent de la même façon ... Mais j'en ai gardé un goût amer !

Denis

Ouh ouh, y'a kelk'Hun ? Il n'est pas fini ce récit, si ????

K_Anne_AK a écrit : jeu. 20 déc. 2018 17:50 Ouh ouh, y'a kelk'Hun ? Il n'est pas fini ce récit, si ????

Denis a mis un film sur sa page FB, El Caracol, suffit de le charger pour le visionner.
Bonne soirée.
Gérard