Sur ce, suite et fin de la Bulgarie !
Nous restons 2 nuits à Burgas, dans 2 hôtels différents, histoire de ne pas perdre le rythme.
Préparatifs pour la course, genre chercher des Tucs, des cacahuettes, des Mars et autres barres chocolatées, qui seront l'essentiel de l'alimentation du coureur. Pas forcément avec succès !
Et un sabot de Denver sur le Trafic, je ne suis pas Lamartine et le temps n'a pas suspendu son vol, j’ai dépassé le temps de stationnement de 15 minutes. Deux personnes nous aident spontanément
pour appeler le service qui viendra dans les 10 minutes nous libérer contre paiement d’une amende toute légère.
Samedi matin à 6h, le grand départ est donné, tout d’abord en convoi sur l’autoroute ! 275 vélos bloquent l’autoroute sur quelques kms afin de quitter la ville en toute sécurité. Anecdotes qui me semblent difficiles à transposer en France ?
Enregistrement des concurrents
Burgas a son monument "titosque" :
Le front de mer est très plaisant, un grand parc ombragé avec de belles sculptures :
La plage est belle :
Départ ! La femme en bleu au 1° rang est celle qui gagnera cette course si exigeante ! Si, si, une femme !!!
On va donc suivre David dans sa course folle vers Brest. On croit naïvement qu’on aura le temps de continuer à faire du tourisme, donc on va visiter le village de Zheravna et ses maisons en bois, d'autant plus mignon qu’il est tôt et qu’il n’y a pas de touristes, les échoppes ne sont pas encore ouvertes.
Au passage, un fier Bulgare :
Egalement, visite de l’église (chut) orthodoxe de Shipka, qui vaut vraiment le détour, ses bulbes scintillent au soleil.
Un monument guerrier, un de plus... Et notre destination suivante, là-haut sur la colline au fond. (Non, ce n'est pas Michel !)
Celui-ci :
La région est jolie, de belles vues. L’accès au CP1 se fait par une petite route défoncée, on rejoint David au Monument de Buzludja, grandiose et décrépit bien entendu. Il était bien positionné sur ma « to do list », je regrette un peu de ne pas l’avoir plus exploré, mais la course devient course pour nous également, on se prend au jeu. Les Soviétiques ont vraiment eu un don certain pour parsemer les lieux de tas de béton extraordinaires.
Cette photo afin de vous montrer le peu de matériel emporté par les concurrents pour cette course de 4000kms :
Bivouac au bord d’un chemin escarpé et caillouteux, une famille du village passe, la jeune femme nous parle (en anglais) de sa visite de Paris avec des étoiles dans les yeux, encore une fois, le monde est petit.
Encore un monument monumental (La Palisse ?), ça vous change des églises ?
Et puis celui-ci, allez !
Vous avez compris que dorénavant, nous ne ferons plus de tourisme, on prend même l’autoroute de Sofia pour rattraper David qui est loin devant nous.
Dernier village avant la frontière, toujours aussi guerrier....
Et nous voici à la frontière serbe, où il faut montrer le document prouvant que nous avons bien payé la taxe routière bulgare.
Ressenti
personnel sur la Bulgarie :
Nous avions déjà traversé la Bulgarie 2 fois en allant en Turquie, nous sommes donc peu surpris. Ce pays évolue doucement, mais toujours aussi sale et les routes ne sont pas forcément aux critères européens !
J’y retournerai volontiers, il y a tant de beaux endroits à voir, entre montagnes, lacs et monastères (ce ne sont pas des églises ??).
Et j'avais oublié de mettre la carte, je crois.
La trace n'est pas complète, voyez ça avecle GPS man !
parfois contre mon gré, je le reconnais !
Merci. 
On est tout de même à 1747m, paysage superbe, montagnes tout autour, l’orage gronde, puis éclate.
mais moi je ne suis pas ravie ! 
: quand je vous dis que le monde est petit ? 
) tant il était difficile d'éviter les nids d'autruches ou d'hippopotames...
Pour la blague, parking de covoiturage désert le soir, mais les Slovènes travaillent de bonne heure. A 6h du matin, le pauvre Trafic qui n’avait rien demandé à personne est cerné de voitures. Alors que le reste du parking, immense, est resté VIDE !! Déconfits, nous faisons l’ouverture du McDo de Maribor à 7h, quelle déchéance, vraiment ; et pas de visite du château, ça suffit comme ça. 
(très old school ? Vintage 
Or, on doit se faire réveiller à n’importe quelle heure pour finir la route, selon l’avancement de notre cycliste fou. C’est la parole donnée. Donc, on remonte sur le plateau et bonne nuit tout le monde !
