Casa Trotter

Bonsoir,

le 06 octobre dernier, nous prenions la route du sud pour nous diriger vers la chaîne des Pyrénées.
Cet été, pour la première fois depuis plus de vingt ans, nous ne sommes pas partis hors de notre zone de confort, pour différentes raisons indépendantes de notre volonté. Pour tenter de compenser ce manque, nous avons pu trouver un créneau de 10 jours seulement que nous souhaitions passer en autonomie. Trop court pour le projet initial qui aurait consisté en un retour vers les Tatras et une escapade en Pologne pour visiter la forêt primaire de Bielawicza. Alors le sud, moins loin et plus chaud, mais moins chaud qu'en plein été, sera notre destination.
Nous récupérons d'abord notre cellule stationnée en Touraine, puis nous roulons jusqu'en Creuse pour une soirée chez des amis qui organisent le lendemain une journée centrée autour du four à pain. Un ami boulanger vient pétrir la pâte et la cuire dans le vieux four de la maison. Un feu de bois est allumé depuis la veille pour l'occasion et pour faire monter lentement en température l'enceinte de briques savamment disposées en voute hémisphérique. C'est la première fois que ce four est remis en usage, et une trentaine habitants des hameaux alentour se pressent pour savourer l'évènement dans un esprit ouvert d'échange et de partage. Ces moments font revenir à mon esprit les souvenirs de mon père boulanger lorsqu'il travaillait la farine il y a plus de quarante ans. Ce fut une belle journée, forte en émotions et en sensations gustatives.

Bonjour,
Je sais que tu ne prends pas beaucoup de photos, mais peut-être une de ce four à pain creusois ?

A défaut de photo, on aurait bien pris une tranche de pain... , et temps que l'on y est, du saucisson

Tant qu'a faire...même une tranche rassie.. dans une garbure me ferait bien l'affaire

Bonjour,

j'ai quelques rares images, mais il se trouve que je ne parviens plus à les charger ici... Je verrai ce point plus tard.

Après cette chaude journée animée, une pause nocturne dans un calme village de Corrèze sera bienvenue.
Le dimanche sera principalement occupé à rejoindre (aussi lentement que possible en empruntant même quelques routes non revêtues...) notre ami qui nous attend dans sa petite maison perdue au fin fond de l'Ariège.
Petite balade dans les proches alentours pour renouer avec son coin de montagne, puis repas frugal dans son antre aux allures de refuge.
Le rare espace à peu près plat à proximité nous accueillit pour la nuit, avec le seul défaut de la présence d'un lampadaire qui fonctionna sans arrêt jusqu'au matin alors que nous pensions que l'extinction nocturne était la règle dans ses hameaux perdus...
Réveil matinal le lendemain pour une randonnée assez longue mais de difficulté plutôt raisonnable (surtout comparée au niveau de notre guide habitué à crapahuter dans ce terrain de jeu accidenté).